Billet d'humeur

Bénévoles
17/08/2021

Les cinq sens de la fête.

C’est vrai. Le sentiment qui dominait à la fin de cette journée, c’était la frustration. Mais, malgré la défaite, cette journée du samedi 14 août, c’était surtout le souvenir du bon vieux temps. Se rendre au stade. Ce petit bonheur incompris par tant de gens mais partagé par tous les amateurs de foot. Ça met en exergue nos cinq sens finalement :

La vue. Quel plaisir de s’approcher des guichets et apercevoir les petites mains des bénévoles s’activer pour permettre la tenue du match ! Quel plaisir de revoir les copains aux abords du stade et débriefer le mercato malouin avant le match ! Quel bonheur d’admirer une tribune bien garnie avant d’y monter. Quel bonheur de s’asseoir et de voir ce grand rectangle vert, source de quiétude le temps d’un match pour n’importe quel « footeux ». Quel bonheur d’observer les nouvelles têtes sur le terrain pendant l’échauffement et de se faire ses premières idées !

Le toucher. Les fans de foot avaient presque oublié l’agréable toucher d’un ticket et d’une carte d’abonné pour accéder à une infrastructure sportive. Certains étaient même comme des enfants quand il fallait rendre le ballon qui avait atterri dans le pourtour. Rien que pour avoir la balle entre les mains !      

L'ouïe. Rentrer dans les travées de Marville, c’était aussi retrouver la satisfaction auditive d’un cri de joie collectif lors d’un but marqué. Avouons-le, le claquement d’une bonne passe plat du pied ou encore du ballon qui fracasse le poteau, c’est réjouissant pour les oreilles ! Et si on a un peu de chance, on a parfois un voisin de tribune qui sort de bonnes vannes sur un adversaire et qui chambre très fort un de nos joueurs sur une passe ratée !           

L'odorat. Un match de foot en Ille-et-Vilaine sans l’odeur des saucisses en train de griller ne serait pas un vrai match de foot. Tout simplement.

Le goût. Un « footeux » ne demande pas à manger étoilé. Mettez-lui une galette-saucisse accompagnée d’une bière fraîche entre les mains devant un match et vous avez un homme heureux ! Par ailleurs, on est sûr que les joueurs, eux, sont tout heureux de retrouver l’odeur de la pelouse voire même des maillots remplis de transpiration. Seul le goût de la victoire n’était pas au rendez-vous. Samedi prochain on l’espère !

 

                                                                                                                      François C.